JPM - Films vus - Notules -  Août 2018

Notules - Août 2018

 

Plus courtes que les critiques, les notules traitent d’un ou plusieurs films, ou de sujets d’actualité en rapport avec le cinéma. Jusqu’en septembre 2004, elles provenaient de divers forums aujourd’hui disparus. Par la suite, elles s’en affranchissent et sont rédigées directement ici.

Œuvres : My LadyThe children act – Atonement – MarioMission : imposssible - FalloutCome as you areThe miseducation of Cameron PostRoulez jeunesseUne famille italienneA casa tutti beneUnder the treeUndir trénuWoman at warKona fer í stríðNeuilly sa mère sa mèreSur la plage de ChesilOn Chesil beachLukasLes vieux fourneauxDe chaque instantArythmieArythmia

Personnes citées : Richard Eyre – Emma Thompson – Ian McEwan – Joe Wright – Marcel Gisler – Desiree Akhavan – Julien Guetta – Gabriele Muccino – Hafsteinn Gunnar Sigurðsson – Benedikt Erlingsson – Gabriel Julien-Laferrière – Denis Podalydès – Éric Dupond-Moretti – Dominic Cooke – Julien Leclercq – Christophe Duthuron – Nicolas Philibert – Boris Khlebnikov

My Lady

Mercredi 1er août 2018

Réalisé par Richard Eyre

Titre original : The children act

Sorti en France le 1er août 2018

Le genre de film qu’on ne peut pas critiquer du point de vue de sa réalisation, parce que le sujet, lui, est trop fort. D’ailleurs, « Le Canard enchaîné » de ce jour se borne à résumer les deux cas moraux qui se posent à cette « Lady », qui est juge à la Haute Cour de Londres : à aucun moment, on ne donne une opinion sur ce qu’il convenait de décider. Ajoutons qu’aucun critique n’a émis la moindre réserve sur ce film.

Bien entendu, l’actrice Emma Thompson rallie tous les suffrages, et c’est mérité.

À signaler, l’auteur du roman à l’origine de ce film, Ian McEwan, est aussi celui qui avait publié Atonement, dont Joe Wright avait tiré une excellente adaptation.

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Mario

Jeudi 2 août 2018

Réalisé par Marcel Gisler

Sorti en Suisse (Festival de Solothurn) le 27 janvier 2018

Sorti en France le 1er août 2018

Le thème du jeu, c’est le rejet des homosexuels dans le milieu du football – milieu imbuvable, qui refuse les « sorties du placard » et rejettent ceux qui se risquent à en sortir.

Mario, passionné de football, vit à Thoune, petite ville de Suisse, et y joue au football, où il est considéré comme un bon joueur. Mais arrive dans son équipe un nouveau, Léon, qui l’embrasse lorsqu’ils sont seuls. Mario le repousse, mais il tombe très vite amoureux de ce nouveau garçon. Or leur idylle est découverte, et tous deux sont vite brimés. Mario risque d’être exclu, et accepte que Jenny, une fille qu’il connaît bien, lui serve d’alibi.

À la fin de la saison, il est envoyé dans une équipe plus célèbre, à Hambourg, dans le célèbre quartier de Sankt Pauli, et emmène Jenny avec lui, mais elle est attirée par un autre garçon et abandonne très vite ce rôle ingrat. Quant à Léon, moins doué pour le football, il quitte l’équipe et trouve un autre métier.

Le but du film est de traiter le sujet de l’homophobie dans le milieu le plus intolérant qui soit, le sport de haute volée. Et les deux garçons font la synthèse, incarnant chacun les deux attitudes possibles, faire face, ou jouer la comédie de la virilité sans faille.

C’est la première fois que ce thème est traité ouvertement au cinéma.

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Mission : imposssible - Fallout

Lundi 6 août 2018

Réalisé par Christopher McQuarrie

Sorti en France le 12 juillet 2018

Exceptionnellement, ce film est d’abord sorti à Paris, sans doute afin de remercier la municipalité d’avoir autorisé autant de folies. Il faut dire que, à en croire la publicité, Tom Cruise fait toutes ses cascades lui-même. Cela compense le fait que, comme acteur, il n’est pas fameux, et que son visage commence sérieusement à vieillir.

Sur le fond, rien à dire, c’est une escalade de poursuites et de bagarres, comme celle qui se déroule dans les toilettes, où les adversaires parviennent à tout casser. À noter aussi la poursuite démente en hélicoptère dans les montagnes du Cachemire, où le traître de l’histoire trouve la mort lors d’une chute vertigineuse.

Le scénario est, lui, très peu inventif, et on a l’impression d’avoir déjà vu tout cela dans les épisodes précédents.

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Come as you are

Mercredi 8 août 2018

Réalisé par Desiree Akhavan

Titre original : The miseducation of Cameron Post

Sorti en France le 18 juillet 2018

D’abord, une erreur de mise en scène : l’action est censée se dérouler en 1993. Or on ne voit ni ordinateur, ni smartphone, ni CD, ni cassettes VHS, et le téléphone est filaire. Étrange, et témoignant d’une préparation insuffisante.

Le sujet est banal : la jeune fille qui est au centre du film, surprise par son petit ami en compagnie de sa copine lesbienne, est envoyée dans un centre, Gods’s promises, qui se dit capable de soigner cette horrible maladie, l’homosexualité. Tous les pensionnaires ont donc commis le même acte, et les deux dirigeants du lieu, qui sont frère et sœur et dont le frère est aussi un ancien homosexuel, bourrent leurs hôtes involontaires de sermons et de chants religieux, censés fournir la solution : inspirer aux pensionnaires le dégoût d’eux-mêmes. Ben voyons...

Bien entendu, il y a quelques ruées dans les brancards, dont une suffisamment horrible pour que trois des pensionnaires décident de filer en douce au Canada.

Le film, assez morne, fait du surplace, et finit par ennuyer. Seuls les trois insurgés, dont un jeune Indien dont on a toudu les longs cheveux « parce qu’ils l’empêchaient de voir Dieu » – sic – ont quelque intérêt. Et la fin, prévue pour satisfaire le public de Sundance, et qui occupe l’affiche du film, est à la fois perturbée par une exécrable musique et lamentablement bâclée !

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Roulez jeunesse

Vendredi 10 août 2018

Réalisé par Julien Guetta

Sorti en France et en Belgique le 25 juillet 2018

Éric Judor est très loin d’être mon acteur préféré, et je ne le trouve pas drôle. Or, ici, il ne tente pas de faire rire avec son personnage de raté qui vit encore chez sa mère à 43 ans, et travaille pour elle, comme dépanneur automobile. C’est ainsi qu’appelé à dépanner une femme tombée en panne sur la route, il fait l’erreur d’accepter son invitation, et passe la nuit suivante chez elle. Mais, au matin, elle a disparu, lui laissant sur le bras deux enfants, Kurt, petit gars déluré qui n’a pas sa langue dans sa poche, et un bébé. Alex va passer la journée à tenter de s’en débarrasser auprès de la police, qui ne cherche pas la mère parce qu’elle a disparu depuis trop peu de temps, puis auprès des services sociaux, qui exigent de tout savoir sur lui. Pour ne rien arranger, il y avait un troisième enfant, une jeune fille de seize ans très agressive, incapable de dire où se trouve sa mère, car elle s’en fiche (et c’est réciproque).

Le film paraît un peu longuet, et se termine par la révélation que la mère est morte. Alex se retrouve ainsi avec une famille ni attendue ni surtout désirée. En contre-partie, sa propre mère a vendu son entreprise de dépannage, et il n’a plus d’emploi.

Le meilleur acteur de Roulez jeunesse est totalement inconnu, c’est Ilan Debrabant, qui doit avoir huit ou neuf ans, et qui débutait. On peut penser qu’il fera une belle carrière, si Martin Scorsese ne met pas le grappin sur lui !

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Une famille italienne

Lundi 13 août 2018

Réalisé par Gabriele Muccino

Titre original : A casa tutti bene

Sorti en France le 1er août 2018

Outre la difficulté habituelle de comprendre les liens entre les personnages, l’inconvénient avec les films dits « choraux » (plus de vingt personnages), c’est qu’on a tout compris d’avance : le temps va forcément se gâter. Ici, il se gâte doublement, puisque cette famille est allée dans une île fêter les cinquante ans de mariage de ses deux représentants les plus âgés, et que le mauvais temps empêche le ferry de les ramener sur la terre ferme. Après les embrassades de rigueur, ils sont donc contraints de se supporter pendant deux jours, et les motifs de rancœur réapparaissent assez vite.

On a vu ce thème cent fois exploité au cinéma, souvent mieux traité. Et l’affiche les montrant tous souriants est trompeuse. Le scénario est banal, même si la mise en scène est assez fluide. Mais la plupart des liens entre les membres de cette famille se révèlent finalement comme relevant du déjà vu. On n’en retient guère que cette amitié, au début, entre deux jeunes gens qui se sont juré d’être « amis pour la vie », et qui se transforme en premier amour ; ce qu’on avait deviné dès la première minute, mais c’est toujours sympathique.

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Under the tree

Jeudi 16 août 2018

Réalisé par Hafsteinn Gunnar Sigurðsson

Titre original : Undir trénu

Sorti en Italie (Festival de Venise) le 31 août 2017

Sorti en France le 15 août 2018

Ce film est une comédie dont toutes les péripéties se trouvent relancées par des mesquineries entre époux ou entre voisins : Agnes, qui a surpris son mari Atli en train de se masturber devant une vidéo qui le montre en train de la tromper avec une autre, le flanque à la porte et lui interdit de revoir leur petite fille Ása. Le mari va s’installer chez ses parents, qui ont une querelle avec leurs voisins, lesquels se plaignent que leur bel arbre fait trop d’ombre dans leur propre jardin. Or, en Islande, les arbres sont rares ! Des deux côtés, on accuse les voisins d’avoir fait disparaître leur animal familier, et le voisin amateur de plein soleil aurait été vu avec une tronçonneuse, évidemment destinée à couper l’arbre de la discorde. Tout cela se termine en drame : Atli meurt, écrasé par la chute de l’arbre qui a fini par être coupé, et les deux voisins s’entre-massacrent. Trois morts à cause d’un chat provisoirement en maraude et d’un arbre qui faisait trop d’ombre.

Ce qui a intéressé le réalisateur et son scénariste, c’est le fait que des drames peuvent surgir à cause de prétextes mineurs jusqu’au ridicule. Mais ce type de conflit existe aussi entre les pays, et ce n’est pas moins grotesque !

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Woman at war

Vendredi 17 août 2018

Réalisé par Benedikt Erlingsson

Titre original : Kona fer í stríð

Sorti en France (Festival de Cannes) le 12 mai 2018

Sorti en France le 4 juillet 2018

Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui, pense-t-elle, défigure son pays, l’Islande. Elle entreprend alors de provoquer des courts circuits dans les lignes à haute tension, puis va jusqu’à faire sauter un pylone.

Pour les menus évènements accompagnant ce thème, on a du mal à suivre, car le réalisateur, dont c’est le deuxième film, embrouille à plaisir son récit. Halla va goûter un peu de la prison, mais on réussit à la faire évader.

Franchement, ce film islandais n’est pas réussi, et on finit par s’ennuyer. On en retient surtout la méthode permettant de provoquer un court-circuit sur une ligne à haute tension. Qui sait, cela peut servir...

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Neuilly sa mère, sa mère

Lundi 20 août 2018

Réalisé par Gabriel Julien-Laferrière

Sorti en France et en Belgique le 8 août 2018

Tous les critiques professionnels ont flingué ce film, auquel ils trouvent tous les défauts, mais ils semblent avoir oublié son titre, totalement ridicule. Ils ont tort, cette histoire est très drôle, surtout parce que chacun en prend pour son grade – sans méchanceté, mais sans faiblesse. Et comme certaines vedettes de l’actualité se sont prêtées au jeu avec humour, il n’y a aucune raison d’être plus royaliste que le roi. Ainsi, lorsque Denis Podalydès lance un « Ta gueule, le baveux ! » à l’avocat Dupond-Moretti qui ne cesse de dire qu’on ne doit surtout pas oublier de lui payer ses honoraires, on jubile.

Pour ce qui est de la critique sociale et politique, le jeu de massacre ne rate personne, et surtout pas les hommes politiques qui ont accepté un rôle dans le récit.

Le film est traité au galop, le rythme est endiablé, et tout le monde s’amuse. Ce n’est pas toujours le cas avec les comédies fabriquées en France !

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Sur la plage de Chesil

Mercredi 22 août 2018

Réalisé par Dominic Cooke

Titre original : On Chesil beach

Sorti au Canada (Festival de Toronto) le 7 septembre 2017

Sorti en France le 15 août 2018

Chesil est une plage britannique de galets, réputée pour sa longueur.

Le film souffre de deux ou trois défauts. D’abord, de sa comédienne principale, Saoirse Ronan, qui n’est ni bonne comédienne ni charismatique – alors que son partenaire masculin, Billy Howle, qui jouait dans Dunkerque, est excellent. Ensuite, le scénario a été « complété » par deux scènes inutiles, peu avant la fin, en 1975 puis en 2007, qui montrent un peu absurdement que le personnage d’Edward ne s’est jamais remis de la manière dont son mariage a échoué (il avait découvert, au cours de sa nuit de noces, que sa femme était frigide et refusait tous rapports). Enfin, le récit est truffé de retours en arrière destinés à raconter tout ce qui s’est passé auparavant, mais sans grande utilité. Il faut dire que le réalisateur, qui faisait là son premier long-métrage, a sans doute manqué d’expérience. Or l’auteur du roman est aussi celui du scénario !

C’est dommage, car cette histoire ne tenait que par la psychologie des personnages et le tableau des mœurs britanniques dans les années soixante.

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Lukas

Vendredi 24 août 2018

Réalisé par Julien Leclerc

Sorti en France le 22 août 2018

Lukas, quinquagénaire, naguère garde du corps en Afrique du Sud, a quitté ce pays après la mort violente de sa femme, et, rentré en Belgique, à Namur (mais le film a été tourné à Bruxelles), il accumule les emplois précaires afin de pouvoir élever sa fille de huit ans. Mais, pour avoir frappé un client de la boîte de nuit où il travaille, il est mis à la porte. Peu après, un policier (de la police secrète, du genre barbouze), lui offre un autre poste, espionner un chef de gang qui trafique dans la drogue. Évidemment, tout tourne mal, et presque tous les personnages vont y laisser la vie.

Jean-Claude Vandamme incarne très bien le personnage, essentiellement parce qu’il n’a presque rien à dire et à jouer. Le récit est assez violent, mais Lukas s’en tire et peut ensuite s’occuper de sa fille, seul personnage sympathique de cette histoire assez sordide.

Le film est court et pas pesant, ce qui nous change des films interminables qui sortent chaque semaine.

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Les vieux fourneaux

Lundi 27 août 2018

Réalisé par Christophe Duthuron

Sorti en France le 22 août 2018

Il y a dans ce film quelque chose qui ne colle pas. Dû à un réalisateur qui fait là son premier film, il est censé être drôle, satirique, humain, mais les acteurs en font beaucoup trop, surtout Pierre Richard, et on n’adhère pas à cette histoire, malgré une réalisation soignée et un dialogue fait pour rallier la sympathie du public.

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De chaque instant

Mercredi 29 août 2018

Réalisé par Nicolas Philibert

Sorti en Suisse (Festival de Locarno) le 3 août 2018

Sorti en France le 29 août 2018

Comme toujours, Nicolas Philibert réalise un documentaire sans aucun commentaire ni aucune musique. Cette fois, il filme à Montreuil, dans un Institut de Formation, dit « Institut de Formation en Soins Infirmiers » (il en existe trois cent trente en France, qui reçoivent entre quarante et trois cents élèves chaque année), établissement privé mais subventionné par la Région Île-de-France, où les cours sont à la fois théoriques et pratiques. Le film ne fait pas état de la situation pitoyable du système de santé en France, et se borne à montrer les différences phases de l’apprentissage du métier. Il est partagé en trois parties, et je regrette de devoir écrire que seules les deux premières sont intéressantes. Car la troisième ne montre qu’un récapitulatif, sous forme d’un entretien, entre les élèves et une professionnelle chevronnée, chargée d’évaluer les acquisitions qui ont pu être faites au cours des six stages semestriels prévus au programme. Il ne s’y passe donc rien, et surtout, le spectateur n’y apprend rien.

Non seulement, cette troisième partie du film ennuie, car elle ne montre rien de ce qu’ont appris les élèves, mais, par ailleurs, tous s’y expriment dans le sous-langage en vogue, truffant leurs propos de mots et expressions à la mode, comme compliqué, au final, voilà ou en fait. Mais enfin, à l’hôpital, on n’apprend pas à parler...

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Arythmie

Vendredi 31 août 2018

Réalisé par Boris Khlebnikov

Titre original : Arythmia

Sorti en Russie (Kinotavr Film Festival) le 13 juin 2017

Sorti en France le 1er août 2018

Encore un film sur la médecine, mais cette fois, cela se passe dans la Russie actuelle, en pleine « restructuration », c’est-à-dire que la rentabilité est devenue le principal critère des médecins russes, auxquels on impose cette nouvelle lubie. Au centre du récit, un couple de médecins, Oleg et Katya. Le premier, très compétent et pétri d’humanité, travaille dans une unité d’intervention rapide et doit se déplacer sans arrêt, quand il doit sauver un malade urgemment. La seconde est sa femme, employée dans l’hôpital, aux urgences. Mais ils ne s’entendent plus, et elle veut divorcer, surtout parce que son sentiment d’échec le pousse à boire trop.

Or un nouveau directeur va désormais chapeauter le service qui emploie Oleg, en instaurant des règles absurdes, décidées en haut-lieu. Cela se passe mal, et Oleg est amené à désobéir à son supérieur hiérarchique, qui ne connaît que les règlements. Et peu importe s’il sauve des vies, s’il les sauve en négligeant les règles !

Le film ne conclut pas. C’est un spectateur de se faire son opinion.

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Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.