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Œuvres citées (en italiques, autre que des films de cinéma) : Quartet – Retour à Howards End – Downton Abbey
Personnes citées : James Ivory – Jean Rhys – Ruth Prawer Jhabvala
De James Ivory, en 1992. Titre original, Howards End. Scénario de Ruth Prawer Jhabvala et du réalisateur, d’après un roman de Jean Rhys. Durée, 2 heure et 22 minutes, format 2,39:1. Sorti aux États-Unis le 27 février 1992, en France le 13 mai 1992 (Festival de Cannes).
Un film réalisé à la manière ancienne, par le maître James Ivory. Tous les acteurs sont des vedettes connues, et le sujet appartient à la manière habituelle du réalisateur : sujet, décors, et préoccupations sociales. Sans hésiter, c’est un chef d’œuvre équilibré, l’un des meilleurs films tournés à cette époque, mêlant même les différentes attitudes à l’égard des classes sociales qui émergent au début du vingtième siècle – un peu comme le fera, plus tard, Downton Abbey.
Les personnages ? Les sœurs Schlegel, intellectuelles et directes, s’opposent à la famille Wilcox, dont le patriarche est un banquier plutôt raide, mais qui va néanmoins épouser l’une des deux sœurs. En arrière-plan, un jeune homme fauché, méprisé à cause de cet état, et qui va très mal finir.
Le film mêle les différentes attitudes à l’égard des classes sociales qui émergent au début du siècle. Or, ce qui aurait pu facilement être une étude banale de la société britannique antérieure à la Première Guerre mondiale est plutôt un récit aux multiples péripéties, très bien interprétées par des acteurs de premier plan. Et la critique sociale, très affutée, donne au film tout son intérêt, qui ne faiblit jamais.
De James Ivory, en 1981. Scénario de Ruth Prawer Jhabvala et) du réalisateur, d’après un roman de Jean Rhys. Durée, 1 heure et 41 minutes, format 1,66:1. Sorti en France le 17 mai 1981 (Festival de Cannes).
James Ivory est un grand réalisateur, mais, dans le cas présent, il a commis un film assez médiocre, entièrement tourné à Paris, notamment dans une boîte de nuit célèbre, avec des acteurs français ou de langue anglaise, et sur un scénario qui ne parvient pas à intéresser.
On est ici très loin de ses excellents films, Chambre avec vue ou Maurice. La distribution est pléthorique, mais les acteurs ne sont pas gâtés par l’histoire. Finalement, le spectateur s’ennuie.
Sites associés : Yves-André Samère a son bloc-notes films racontés
Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.