JPM - Films vus à la télé - Janvier 2010

Films vus à la télé - Janvier 2010

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées : La loi du Seigneur – Friendly persuasion – Ben-Hur

Personnes citées : William Wyler – Charlton Heston – Gary Cooper – Anthony Perkins

 

La loi du Seigneur

Jeudi 28 janvier 2010 - Ciné Cinéma Classic

De William Wyler, en 1956. Titre original : Friendly persuasion. Scénario de Michael Wilson, d’après le livre de Jessamyn West. Durée, 2 heures et 17 minutes. Couleurs (De Luxe), format 1,75/1. Sorti aux États-Unis le 25 novembre 1956, en France le 6 juin 1957.

William Wyler jouissait d’un grand prestige. Né en France (à Mulhouse, mais encore sous domination allemande), il a dirigé 69 films, et un téléfilm, en 1956, la même année que La loi du Seigneur. C’est lui qui mit en scène le fameux Ben-Hur, avec Charlton Heston, et en fut le producteur – entreprise très rentable, vu le triomphe de ce film pourtant fort ennuyeux.

La loi du Seigneur bénéficiait du concours de deux acteurs de prestige eux aussi, Gary Cooper et Anthony Perkins, père et fils dans le film, d’une famille de quakers (religieux pacifistes, ici opposés à la Guerre de Sécession). Comme on pouvait s’y attendre, leurs convictions vont être mises à rude épreuve, vu les circonstances. Le fils partira pour la guerre, et la mère remisera ses convictions le temps de donner une correction à un soldat sudiste qui entendait manger l’animal de compagnie de la famille : une oie !

Plutôt distrayant, assez bien accueilli au début puisqu’il décrocha six nominations aux Oscars et remporta la Palme d’Or à Cannes, il n’en fut pas moins assassiné par la critique française, pour des raisons mystérieuses.

En bref : à voir.Haut de la page

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Sites associés :    Yves-André Samère a son bloc-notes films racontés

Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.