JPM - Films vus à la télé - Mai 2016

Films vus à la télé - Mai 2016

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées : La familleLa famiglia

Personnes citées : Ettore Scola

La famille

Jeudi 19 mai 2016 - OCS Géants

D’Ettore Scola, en 1987. Titre original, La famiglia. Scénario du réalisateur et de Ruggero Maccari et Furio Scarpelli, dialogues de Graziano Diana. Durée, 2 heures et 7 minutes. Couleurs (Cinecolor). Sorti en Italie le 22 janvier 1987, en France le 19 août 1987.

Film de Scola assez peu connu, et qui retrace la vie entière de Carlo, depuis son baptême en 1906 jusqu’à son quatre-vingtième anniversaire, ces deux évènements étant encadrés par deux séances de photographie auxquelles participe la famille entière – une bonne trentaine de membres ! On assiste aux relations entre Carlo, joué par Vittorio Gassman, son jeune frère Giulio, sa femme Beatrice, et sa sœur Adriana. Quelques personnages épisodiques, aussi, dont celui de Jean-Luc, un universitaire français interprété par Philippe Noiret, qui joue dans sa langue et en italien.

La particularité de ce film est qu’on ne sort jamais de l’immense appartement romain occupé par la famille, avec tout au plus deux incursions sur le palier, appartement qui change au fil du temps parce que l’ameublement est périodiquement renouvelé.

Fanny Ardant, qui joue Adriana, est doublée pour la voix, mais elle joue réellement du piano, un court instant. Certains personnages ont jusqu’à quatre interprètes différents, et deux des trois sœurs célibataires qui se querellent sans cesse meurent en route.

On a un peu de mal à suivre, tant les personnages sont nombreux, mais on suit les péripéties avec plaisir.

En bref : à voir.Haut de la page

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Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.