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Œuvres citées : Les producteurs – The producers – Pandora – Pandora and the Flying Dutchman
Personnes citées : Mel Brooks
De Mel Brooks, en 1967. Scénario du réalisateur. Durée, 1 heure et 28 minutes. Noir et blanc, format 1,37:1. Sorti aux États-Unis le 22 novembre 1967, en France le 29 septembre 1971.
Le scénario, bien mince, n’est absolument pas crédible : tout repose sur une escroquerie, commise par un producteur de théâtre sans scrupules et son comptable sans aucune personnalité. Il s’agit de trouver des subventionnaires pour une pièce de théâtre, et de s’arranger pour que l’insuccès soit total. Les deux complices prendraient alors la poudre d’escampette avec l’argent avancé. On devine que, pour que la combine fonctionne, la pièce doit être un four retentissant et ne pas dépasser la première représentation. Or celle-ci, écrite par un nostalgique du nazisme, est... une comédie musicale intitulée Springtime for Hitler !
On devine qu’au contraire, ce sera un grand succès, en dépit du goût atroce de ce spectacle. Les deux complices, néanmoins, prennent la fuite juste à temps et vont s’installer au soleil des Tropiques.
Ce n’est ni très ingénieux ni vraiment drôle, et il est permis de se demander pourquoi ce film passe sur une chaîne qui se nomme « Classic » !
D’Albert Lewin, en 1951. Titre original : Pandora and the Flaying Dutchman. Scénario du réalisateur, d’après un poème d’Omar Khayyam. Durée, 2 heures et 2 minutes. Couleurs (Technicolor), format 1,37:1. Sorti au Royaume-Uni en février 1951, en France le 19 septembre 1951.
En dépit de sa référence à un poème faisant allusion à une légende, celle du Hollandais Volant, le film est un lamentable navet, truffé de scènes absurdes. Et la présence de deux vedettes, Ava Gardner et James Mason (ce dernier surtout, costumé en pirate, est ridicule), on ne souscrit en rien à cette histoire faussement fantastique, où un mort, damné depuis plusieurs siècles, ne connaîtra la paix que s’il trouve une femme prête à mourir pour lui. On a introduit dans cette trame toutes sortes de personnages, dont un torero célèbre qui assassine son rival supposé avant d’aller occire le chien de sa victime, qui gémissait trop fort.
Mais qui donc concocte donc la programmation des films sur Arte ?
Sites associés : Yves-André Samère a son bloc-notes films racontés
Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.