a JPM - Films vus - Notules - Septembre 2019

JPM - Films vus - Notules -  Septembre 2019

Notules - Septembre 2019

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées : Lacenaire – Au cœur du mensonge – Les enfants du paradis – Au cœur du mensonge

Personnes citées : Francis Girod – Pierre-François Lacenaire – Marcel Carné – François-Régis Bastide – Olivier Barrot – Claude Chabrol – Daniel Auteuil

Lacenaire

Jeudi 5 septembre 2019 - OCS Géants

De Francis Girod, en 1990. Scénario et dialogue de George Conchon. Durée, 2  heures et 5 minutes. Couleurs (Fugicolor), format 1,66:1. Sorti en France le 17 novembre 1990.

Le personnage de Lacenaire n’est guère connu par les Français que grâce au film de Marcel Carné Les enfants du paradis, où il était incarné de façon assez ridicule, et où ses « exploits » étaient largement laissés de côté. Pour en savoir davantage, mieux lire cet article très complet, et se fier au film traité ici, qui est très fidèle à la réalité.

Outre ce souci de ne raconter (en détails) que la vérité historique, le film bénéficie d’une distribution très fournie, où se distingue une foule d’acteurs excellents, et, parfois, des célébrités peu connues du public des cinémas, comme François-Régis Bastide, qui avait été ambassadeur de France au Danemark, puis en Autriche, ou Olivier Barrot, toujours producteur à la télévision, et qui n’est paru qu’ici et dans Au cœur du mensonge, de Claude Chabrol.

Mais l’acteur qui domine tout est Daniel Auteuil, qui jouait là son meilleur rôle, et livre une interprétation ébouissante, particulièrement dans les scènes de procès, où il met tout le monde dans sa poche, rend hommage au préfet de police et au président du tribunal, et réclame avec insistance d’être condamné à mort, vœu qui sera exaucé !

Le film est assez long, mais n’ennuie à aucun moment.

En bref : à voir absolument.

Courrier Plan du site

Sites associés :    Yves-André Samère a son bloc-notes films racontés

Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.