JPM - Films vus à la télé - Août 2010

Films vus à la télé - Août 2010

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées (en italiques, autre que des films) : Darling LiliL’exorciste

Personnes citées : Blake Edwards – William Peter Blatty – Julie Andrews – Rock Hudson

Darling Lili

Mercredi 21 juillet 2010 - Ciné Cinéma Classic

De Blake Edwards, en 1970. Scénario du réalisateur et de William Peter Blatty (l’auteur du roman L’exorciste !). Durée, 2  heures et 16 minutes lors de sa sortie, ramenée par le réalisateur à 1 heure et 47 minutes dans la version approuvée par lui. Couleurs (Technicolor), format 2,20/1. Sorti aux États-Unis le 24 juin 1970.

L’un des ratages de Blake Edwards, réalisateur pourtant talentueux. Cet échec est dû au sujet, l’histoire d’une espionne qui « travaillait » à Paris pendant la Première Guerre Mondiale, et inspirée de Mata-Hari. Julie Andrews joue cette Lili Smith (née Schmidt), chanteuse de nationalité britannique, engagée par les Allemands pour espionner le major William Larrabee, joué par Rock Hudson, et dont évidemment elle va tomber amoureuse.

Le public n’a pas suivi, rejetant sans doute ce personnage estimé trop ambigu. Pourtant, le film abonde en séquences musicales plutôt réussies. Mais quand la sauce ne prend pas...

Une curiosité : la distribution de ce film comprend une vingtaine d’acteurs français, et pas des moins connus.

En bref : à voir à la rigueur.Haut de la page

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Sites associés :    Yves-André Samère a son bloc-notes films racontés

Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.