JPM - Films vus - Notules -  Juin 2012

Films vus à la télé - Juin 2012

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées (en italiques, autres que des films) : Les mille et une nuitsArabian nightsLes mille et une nuits

Personnes citées : John Rawlins – Michael Hogan – True Boardman

Les mille et une nuits

Lundi 18 juin 2012 - Ciné+ Classic

De John Rawlins, en 1942. Titre original, Arabian nights. Scénario de Michael Hogan, dialogue additonnel de True Boardman. Durée, 1 heure et 26 minutes. Couleurs (Technicolor), format 1,37:1. Sorti aux États-Unis le 25 décembre 1942, en France le 24 juillet 1946.

Très lointainement inspiré des Mille et une nuits, ce recueil de contes qui a donné naissance à tant de films, dont une version très homosexuelle de Pasolini !

Ici, les astres ont prédit à Schéhérazade qu’elle deviendrait la femme du calife de Bagdad, Haroun Ar-Rachid, mais elle en a parlé au frère félon du calife, Kamar, qui prépare un coup d’État, lequel échoue d’abord, puis réussit. Le calife, blessé, est aidé par une troupe d’acteurs, où Schéhérazade le soigne... sans le reconnaître ! Mais Kamar la cherche, la retrouve et la vend comme esclave avec toute la troupe. Ils s’échappent, mais Haroun reste prisonnier de son frère, et, pour le sauver, Schéhérazade accepte d’empoisonner Kamar. Etc.

Le film a la particularité d’avoir Maria Montez dans sa distribution, qui épousa l’année suivante le Français Jean-Pierre Aumont. Et Sabu, le jeune acteur indien, alors âgé de dix-huit ans, trouve là son cinquième rôle... qui n’est pas son meilleur !

En bref : à voir à la rigueur.Haut de la page

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Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.