JPM - Films vus à la télé - Avril 2013

Films vus à la télé - Avril 2013

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées : Le boulanger de Valorgue – La femme du boulanger

Personnes citées : Henri Verneuil – Yves Favier – Pierre Lozach – Jean Manse – Marcel Pagnol – Fernandel – Jules Raimu

Le boulanger de Valorgue

Lundi 1er avril - Ciné+ Classic

D’Henri Verneuil, en 1953. Scénario d’Yves Favier, Pierre Lozach et Jean Manse. Durée, 1 heure et 43  minutes. Noir et blanc, mais colorié pour la télévision, format 1,37:1. Sorti en France le 27 février 1953.

L’histoire tient sur un timbre-poste : à la veille de partir au service militaire en Algérie, le fils du boulanger met enceinte la fille de l’épicière italienne du village de Valorgue, entre Marseille et Avignon. La jeune fille met un fils au monde, sa mère se brouille avec le boulanger, qui se brouille avec tout le monde et refuse désormais de vendre du pain à ses détracteurs. C’est donc un peu La femme du boulanger, de Pagnol, mais sur le mode comique et gesticulatoire, puisque Fernandel et Raimu n’opéraient pas précisément dans le même registre.

Le principal défaut de ce film, c’est qu’il y a beaucoup de scènes inutiles, et qu’elles sont trop longues. Sans surprise, tout est conçu pour donner à Fernandel le maximum d’occasions de faire son numéro, qui est ici un peu forcé, car le prétexte était bien mince.

Henri Verneuil ne manquait pas d’intelligence, et il était capable de faire des films sérieux. Mais il s’égarait souvent, et c’est le cas ici. Néanmoins, ce film est souvent repris à la télévision, et on l’a colorié spécialement pour cet usage. Procédé qui convient aux décors, mais très peu aux visages, qui en deviennent tous oranges !

En bref : à voir à la rigueur.Haut de la page

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Sites associés :    Yves-André Samère a son bloc-notes films racontés

Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.