a JPM - Films vus - Notules - Juin 2021

JPM - Films vus - Notules -  Juin 2021

Films vus à la télé - Juin 2021

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées : Rue des Prairies

Personnes citées : Denys de La Patellière – Michel Audiard – René Lefèvre – Jean Gabin

Rue des Prairies

Lundi 14 juin 2021 - Arte

De Denys de La Patellière, en 1959. Scénario du réalisateur et de Michel Audiard, d’après le roman de René Lefèvre. Durée, 1 heure et 27 minutes, format 1,37:1. Sorti en France le 21 octobre 1959.

Denys de La Patellière n’a jamais été un cinéaste très coté, mais Michel Audiard était un scénariste-dialoguiste à succès, et qui est pour beaucoup dans l’esprit de ce film. Comme souvent, Jean Gabin incarne un homme du peuple, un ouvrier, bourru quoique tendre avec ses enfants, qu’il rudoie un peu mais auquel il pardonne tout, surtout au dernier, qui, né durant son absence (il était prisonnier à la guerre en Allemagne, et lui a pardonné son existence hors de la normalité), va, sans l’avoir vraiment voulu, le remettre dans le droit chemin, via un redressement de situation un peu artificiel mais qui reste dans le ton de l’histoire.

On regrettera peut-être que la réalisation soit quelque peu plate, avec cette incessante vue de la Tour Eiffel, filmée constamment depuis le Pont Mirabeau, histoire de rappeler que tout cela se passe à Paris. Aujourd’hui, on n’oserait plus ce genre de facilité. Mais le film, plutôt court, n’ennuie à aucun moment, et les acteurs, très nombreux et populaires, sont bons.

En bref : à voir.Haut de la page

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Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.