JPM - Films vus à la télé - Février 2014

Films vus à la télé - Février 2014

 

Il y a aussi des films à la télévision ! De bonnes chaînes du câble ou des satellites en diffusent, souvent d’excellents, parfois de grands classiques. On donnera sa préférence à celles qui ne massacrent pas l’image du film en y inscrivant leur logo, et, bien entendu, qui présentent les œuvres en version originale. Hélas, les chaînes du groupe Canal Plus ont renoncé à cette restriction, affichant de la publicité (!) sur le générique de fin – seules les chaînes d’OCS respectent encore les téléspectateurs... Après France 3 qui a conservé son Cinéma de Minuit durant des décennies, c’est aujourd’hui France 5 qui a pris le relais, avec toujours Patrick Brion comme présentateur et maître d’œuvre. Tous les films vus ne sont pas traités ici, on ne parlera que des meilleurs, ou des plus intéressants – ce qui n’est pas forcément la même chose.

Œuvres citées : Armaguedon – Traitement de choc

Personnes citées : Alain Jessua – Jean Yanne – Renato Salvadori – Alain Delon

Armaguedon

Samedi 8 février 2014 - Ciné+ Classic

D’Alain Jessua, en 1977. Scénario du réalisateur, d’après un roman de David Lippincott. Durée, 1 heure et 35 minutes. Couleurs (Eastmancolor), format 1,37:1. Sorti en France le 16 mars 1977.

Alain Jessua, qui a pris sa retraite en 1997, après seulement dix films dont il était aussi le scénariste, était un très bon réalisateur, apprécié de la critique comme du public. Malheureusement, la mode a eu raison de lui. Ici, il filme une histoire policière basée sur la folie d’un homme, joué par Jean Yanne, qui a décidé de devenir célèbre par le crime, de défier la police et les médias, et qui s’est surnommé Armaguedon – orthographe inhabituelle – en référence à un lieu mythique, nommé dans l’Apocalypse, où aurait eu lieu un combat entre le Bien et le Mal (sic). Le fou en question prépare des attentats très sophistiqués, pendant une conférence internationale, avec l’aide d’un pauvre diable qu’il a subjugué, joué par Renato Salvadori, qui joue plutôt les durs d’ordinaire. Contre lui, et pour tenter d’empêcher le pire en secondant la police, un médecin psychiatre, joué par Alain Delon, qui était déjà médecin dans son film précédent, Traitement de choc (et, pour la petite histoire, le seul film où Delon apparaît entièrement nu, et de face).

C’est donc du cinéma de genre, mineur mais bien fait, où la mise en scène compte autant que les acteurs.

En bref : à voir.Haut de la page

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Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.