Les critiques et notules de ce site peuvent sembler longues aux lecteurs pressés. Pour eux, ces aperçus en peu de mots. Ils sont classés par pages, en suivant l’ordre alphabétique. Au sommaire de celle-ci, seulement Jurassic world et Just a kiss.
Barême :
Classique
À voir absolument
À voir
À voir à la rigueur
Inutile de se déranger
À fuir
Ce quatrième épisode de la célèbre saga conçue par Michael Crichton montre un nouveau parc peuplé d’animaux n’ayant jamais existé ! Les travaux sur l’ADN ont tant progressé qu’il est possible à présent de synthétiser un ADN totalement inédit, et de créer des animaux dotés d’une férocité sur mesure, afin de créer chez les visiteurs des sensations plus fortes que celles procurées par une simple visite ! Bien entendu, le plus terrible des nouveaux monstres s’échappe, sème la terreur, et on doit évacuer l’île de ses touristes... Ce film est bien plus spectaculaire que les trois précédents, mais l’humanité des personnages du premier épisode, réalisé par Spielberg, a disparu, et les deux enfants, notamment, n’ont aucun intérêt. Restent de nombreuses séquences visuelles très réussies, mais sans grande profondeur.
Il y a des jours où l’on frémirait à l’idée de vivre dans un pays, le Royaume-Uni, qui, seul ou presque en Europe, n’a pas su résister à la tentation de ce communautarisme calqué sur celui des États-Unis, modèle de société produisant les effets bien connus : repli sur soi, maintien de coutumes absurdes, racisme ordinaire et non assumé, persécution des faibles et en premier lieu des femmes, et, bien entendu, omniprésence de la religion – ce que dénonce Just a kiss.
C’est pourtant un film mineur. D’abord, son dénouement optimiste est peu crédible : Casim, le jeune homme d’origine pakistanaise, faible de caractère, finit par envoyer promener son encombrante, inconsciente et tyrannique famille, pour vivre enfin avec la femme qu’il aime, et dont tout le sépare, prétendent les siens, puisqu’elle est non musulmane ; mieux, sa jeune sœur Shabana rue aussi dans les brancards ! On peut faire semblant d’y croire, et se demander combien de temps s’écoulera, avant que le clan remette la main sur les deux rebelles.
Ensuite, le film renvoie dos à dos les deux religions antagonistes, par le biais d’un prêtre catholique très caricatural.
Mais le sujet, important, est traité avec un certain courage ; il reste politiquement incorrect, en Grande-Bretagne comme ailleurs, de montrer des musulmans obtus et bornés, traitant les autres comme ils se plaignent d’être eux-mêmes traités.
Sites associés : Yves-André Samère a son bloc-notes 125 films racontés
Dernière mise à jour de cette page le jeudi 2 juillet 2015.