JPM - Films - Notules - Juin à décembre 2001

Notules - Juillet 2021

 

Plus courtes que les critiques, les notules traitent d’un ou plusieurs films, ou de sujets d’actualité en rapport avec le cinéma. Jusqu’en septembre 2004, elles provenaient de divers forums aujourd’hui disparus. Par la suite, elles s’en affranchissent et sont rédigées directement ici.

Œuvres citées (en italiques, autres que des films actuellement visibles) : Gagarine The fatherBenedettaLe quatrième hommeKamelott, premier volet

Personnes citées : Fanny Liatard – Jérémy Trouilh – Florian Zeller – Anthony Hopkins – Virginie Éfira – Lambert Wilson – Charlotte Rampling – Alexandre Astier

Gagarine

Lundi 8 juillet 2021

Réalisé par Fanny Liatard et Jérémy Trouilh

Sorti en Suisse le 26 Septembre 2020 (Festival de Zurich)

Sorti en France le 11 octobre 2020 (Festival Lumière)

La cité Gagarine, à Ivry-sur-Seine, inaugurée par le célèbre cosmonaute Youri Gagarine, premier homme dans l’espace, avait été construite dans les années soixante, et elle fut démolie l’année dernière, parce que devenue trop vétuste et bourrée d’amiante. Mais cette démolition, considérée comme sacrilège par le jeune Youri – il a le même prénom que Gagarine, ce n’est pas un hasard – et par la quasi-totalité de ses habitants, trop pauvres, fera l’objet d’une tentative de sauvegarde par Youri, qui n’a que seize ans et ne supporte pas la destruction du cadre de toute son enfance. Bricoleur et adroit, il va tout faire pour, clandestiment, réparer... ce qu’il peut, et, naturellement, il va échouer !

Le film, qui ne cède jamais à la tentation de la comédie, du langage grossier, du sexe et du comique facile de la plupart des films français, bascule peu à peu dans l’onirique (Youri, devenu en imagination un vrai cosmonaute, s’envole, avant que sa cité elle-même se satellise).

Tout cela est très beau, il faut le voir et le revoir, tant il est riche. Les deux auteurs, venus de Sciences-Pô, signent ici leur premier long-métrage. Et on s’étonne que leur œuvre n’ait pas été sélectionnée au festival de Cannes, qui vient de s’achever, et qui semble avoir, comme toujours, pataugé dans la routine et le commercial !

En bref : à voir absolument.Haut de la page

The father

Mercredi 21 juillet 2021

Réalisé par Florian Zeller

Sorti aux États-Unis le 27 janvier 2020 (Festival de Sundance)

Sorti en France le 26 mai 2021

Un père assez âgé commence à perdre la mémoire (Alzheimer ?) et son état rend ses relations avec sa fille très difficile, au point que le mari de celle-ci insiste beaucoup pour qu’on le loge enfin dans un établissement adéquat. Bien entendu, il s’y refuse, mais il devra y passer.

Le film abonde en répétitions sur ce thème, et, très vite, on est lassé. Anthony Hopkins, seule vedette, en fait des tonnes, et l’histoire semble se traîner.

La critique a encensé le résultat, mais on peut ne pas décerner à cette œuvre le même satisfecit ! Car, finalement, on devine le dénouement bien avant qu’il advienne !

En bref : à voir à la rigueur.Haut de la page

Benedetta

Lundi 26 juillet 2021

Réalisé par Paul Verhoeven

Sorti en France le 9 juillet 2021

Ce faux « film à scandale » pourrait s’intituler « Des lesbiennes au couvent », et le spectateur ne tarde pas à s’ennuyer, à cause de sa longueur, des scènes répétées à n’en plus finir, et... des trop nombreux nus féminins, visiblement conçus pour déranger les spectateurs qui ne sont pas venus voir ce film pour Paul Verhoeven, lequel a fait beaucoup mieux naguère. Pour, par exemple, Le quatrième homme, film de 1983, bien avant que Verhoeven croie réussir mieux sa carrière en allant tenter sa chance aux États-Unis. Depuis, il tourne en France avec des acteurs français, et il rate tous ses films !

Celui-ci, comme toujours, est passablement anticlérical, et sombre surtout dans la caricature. Seule à sauver, la photo. Mais pas les dialogues !

En bref : à voir à la rigueur.Haut de la page

Kamelott, premier volet

Vendredi 30 juillet 2021

Réalisé par Alexandre Astier

Sorti en France le 21 juillet 2021

N’ayant jamais regardé la version télévisée de Kamelott, je n’avais aucune opinion préalable, et je supposais qu’il s’agissait d’une production comique. Or ce film ne m’a fait rire à aucun moment. L’intrigue, si elle existe, est brouillonne, les acteurs n’ont à défendre que des rôles minuscules et sans grand intérêt, et, pour ne rien arranger, tout cela dure beaucoup trop longtemps. Alexandre Astier a voulu tout faire, scénario, interprétation, mise en scène, et jusqu’à la musique.

Il ne manque que le talent.

Mille regrets, je n’irai pas voir le second volet, s’il existe un jour !

En bref : inutile de se déranger.Haut de la page

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Sites associés :    Yves-André Samère a son bloc-notes 122 films racontés

Dernière mise à jour de cette page le mercredi 25 août 2021.