JPM - Films vus - Notules -  Octobre 2020

Notules - Octobre 2020

Œuvres : Yalda, la nuit du pardonAdieu les consFin de sièclePeninsula – Stanley Kubrick – Alfred Hitchcock – Dernier train pour Busan – Eyes wide shut

Personnes citées : Massoud Bakhshi – Asghar Fahradi – Albert Dupontel – Lucio Castro – Sang-ho Yeon

Yalda, la nuit du pardon

Mardi 13 octobre 2020

Réalisé par Massoud Bakhshi

Titre original : Yalda

Sorti en Iran le 1er février 2019

Sorti en France le 7 octobre 2020

Film assez moyen, et qui sort très tardivement, compte tenu de ce que le même sujet a déjà été traité par un autre cinéaste iranien bien plus talentueux, Asghar Fahradi. Son film, datant de 2004, avait pour titre Shahr-eziba (en français, Les enfants de Belle-Ville), et relatait comment un garçon de dix-huit ans, en prison pour avoir tué quelqu’un, en sortait provisoirement afin de lui permettre d’obtenir le pardon du père de sa victime, seul moyen légal pour éviter la peine de mort (une particularité de la justice iranienne). Bien sûr, les obstacles se multipliaient devant lui, dramaturgie oblige.

Ici, tout le récit est noyé dans les à-côtés choisis par le réalisateur, qui fait là son deuxième film (le premier a été interdit en Iran) : tout se passe... dans une émission de télévision, puisque la loi, aujourd’hui abandonnée, permettait que la cérémonie du pardon devait avoir lieu en public, et que les téléspectateurs devaient voter par SMS  !

Ce film, peu convaincant, n’a pour seule vertu de n’être pas plus long qu’une heure et demie. Mais il est néanmoins assez décevant.

En bref : à voir.Haut de la page

Adieu les cons

Mercredi 21 octobre 2020

Réalisé par Albert Dupontel

Sorti en France (à Lorient) le 29 juin 2020

Sorti en France le 27 octobre 2020

Dupontel nous avait laissé espérer un bien meilleur film, avec son Au revoir là-haut, qui, adapté d’un bon roman, bénéficiait d’un excellent scénario, riche en évènements. Mais son dernier opus, assez court et au scénario peu travaillé, déçoit.

Et ce n’est pas la faute des acteurs, tous bons, au nombre desquels on remarque Terry Gilliam, l’ancien membre des Monty Python et qui se borne à une présence de quelques secondes, qui ne peut pallier l’insuffisance de ce manque, peu compensé par l’abondance des trucages numériques, déjà très présents dans Au revoir là-haut, mais alors soutenus par une histoire qui rejoignait l’Histoire.

Curieusement, dans la plus grande salle du MK2 de la rue Rambuteau, qui avait avancé à huit heures et demie sa première séance et en avait fait la plus matinale de Paris, nous n’étions que quatre spectateurs ! Prémonition du public ?

En bref : à voir à la rigueur.Haut de la page

Fin de siècle

Lundi 26 octobre 2020

Réalisé par Lucio Castro

Titre original : Fin de siglo

Sorti aux États-Unis le 30 mars 2019

Sorti en France le 21 novembre 2019

Film assez raté, car le spectateur s’ennuie, mis face à des conversations interminables et à des scènes de coucheries, avec, en prime, le mélange des époques, sur vingt ans, alors que le physique très banal des deux personnages ne change jamais, si bien qu’on ne comprend rien à ce qu’on voit.

En bref : inutile de se déranger.Haut de la page
Mercredi 28 octobre 2020

Peninsula

Réalisé par Sang-ho Yeon

Titre original : Train to Busan 2

Sorti en Corée du Sud le 15 juillet 2020

Sorti en France le 21 octobre 2020

Le titre original laisse entendre faussement qu’il s’agit d’une suite du grand succès mérité qu’avait été Dernier train pour Busan. Mais il n’en est rien, et cette histoire, qui se déroule quatre ans plus tard, n’a aucun personnage en commun avec ce premier film (normal, le personnage principal mourrait en suicide afin de sauver sa fille), et nous avons cette fois un banal récit racontant les tribulations de bandits qui veulent s’emparer d’une grosse somme d’argent et tentent de mettre tout cet argent à l’abri, à Hongkong si on a bien compris. Or les deux métropoles ont été envahies par les zombies...

Aucun personnage n’éveille le moindre intérêt, et la principale caractérisque de ce film raté est la musique, trop forte et fort médiocre, qui l’accompagne.

Bref, on est déçu, comme on le serait si Kubrick ou Hitchcock avaient filmé une histoire de cocus.

(Oh, pardon, le premier l’a fait avec Eyes wide shut)

Le résultat est à peine distrayant.

En bref : à voir à la rigueur.Haut de la page

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Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1er janvier 1970.